Le Journal Numéro 98
EN PISTE LES VETERANS
Nous ne sommes plus qu'à un mois et demi des Interclubs Vétérans qui auront lieu cette année, le samedi 23 juin à PESSAC (33).

Donc, ne perdons pas de temps! Un appel est lancé à tous les vétérans H et F pour vous entraîner sérieusement sur les disciplines qui nous attendent sur ce jour là (de 5 à 12 épreuves suivant la catégorie dans laquelle nous nous engagerons: 100, 400, 800, 1500, Hauteur, Longueur, Poids, Disque, Marteau, Javelot, 4x100 et 4x400).

Je pense que vous vous entraînez déjà, en des lieux et à des moments qui vous conviennent. Mais l'idéal serait de vous regrouper à Chante-Cigale, si possible le dimanche matin à compter de 9 heures.

Si les responsables de l'équipe ne sont pas présents, rien ne vous empêche de diriger vous-même ces entraînements. Vous avez tous et toutes reçu la liste des Vétérans H et F avec leurs coordonnées. N'hésitez pas à les appeler pour vous retrouver à plusieurs. En cas de mauvais temps, nous pouvons utiliser le gymnase à condition qu'il ne soit pas utilisé par une autre association.

L'effectif des Vétérans H est en hausse cette année. Nous sommes 25 et donc nous avons la possibilité de faire deux équipes: L'équipe V1 en Promotion, et les autres V2 et V3 en Honneur. Sinon, une seule équipe en EXCELLENCE.

L'effectif féminin est stable. Les résultats de cette équipe en 2000 - c'est-à-dire 2ème à un point seulement de la plus haute marche - nous laisse entrevoir l'envie de finir Première!

Quelques jours avant les "INTER VETERANS", nous ferons le point de votre participation ou non à cette compétition. Si vous êtes déjà fixé, faîtes-le savoir.

Pour terminer, je tiens à vous rappeler que nous avons enregistré l'arrivée de nouveaux vétérans, qui ont prouvé en d'autres lieux qu'ils pouvaient apporter beaucoup à l'UAGM. Ne les décevons pas, les "INTER", c'est une affaire de Club!

Nous comptons sur tout le monde.

Amitiés sportives.

Charles PREAU Jean-Max MAUREL
JACQUES DEMUTH AU 100 KM DE BELVES
Avant de parler de ma course de cette année, je voudrais préciser que, déjà l'année dernière, je m'étais présenté au départ des 100 km de BELVES (24), avec Ruddy COURROUYAN, Jacques LEBORGNE et Denis DEGAIL. Mais, étant mal préparé et n'ayant pas écouté les conseils de Ruddy, j'avais abandonné au 50ème kilomètre.

Cet échec m'était resté en "travers" , et je me suis promis de revenir et de finir……..

Donc, ce dimanche 29 avril 2001, par un temps frais et pluvieux, j'ai pris le départ de ce vingt-cinquième "100 km du Périgord Noir".

Les 30 premiers kilomètres qui ne comportent pas trop de difficultés se sont bien passés. Ensuite, jusqu'au 50ème km, le parcours est très accidenté, mais dans l'ensemble, ça a été. Je suis passé au 50ème en 4h35'.

A SARLAT - 50ème km - comme prévu, je me suis arrêté environ 55 minutes pou me faire masser, soigner une ampoule, me restaurer et me changer entièrement, car, comme tout le monde, j'étais trempé. Heureusement que j'avais un suiveur avec moi!

Donc, à SARLAT, nous sommes à mi-parcours et il faut revenir à BELVES par une autre route, et une deuxième course de 50 km commence avec la fatigue en plus et toujours la pluie. Le premier kilomètre (soit le 51ème) était un peu dur car il faut reprendre le rythme après cet arrêt.

Tout s'est bien passé jusqu'au 92ème km, le parcours n'étant pas trop dur dans l'ensemble, sauf une belle (!….) côte au 76ème km après le château des Milandes. Au 92ème, ça a été beaucoup moins bien car j'ai attrapé deux belles ampoules sous le pied, ce qui a ralenti un peu ma cadence.

J'aime ce genre de course, car le 100 km est, il est vrai, une épreuve où le coureur se met à nu devant lui-même et devant les autres. Dans un 100 km, il ne faut pas être orgueilleux, il faut rester humble. Plus la fin approche, plus il est l'essence de lui-même avec ce qui lui reste de ses forces et de ses faiblesses, et cela ne laisse jamais indifférent.

Courir un 100 km, c'est faire le choix de vivre des émotions personnelles très intenses, dans l'euphorie de la découverte de capacités qu'on ne se connaissait pas, ou dans la lutte avec la douleur!

Mais la joie la plus intense est lorsqu'on franchi la ligne d'arrivée comme je l'ai fait en 11h59'45". J'ai aimé et je recommencerai!

A noter pour la petite histoire, que pour effectuer le dernier kilomètre, j'avais retiré mon coupe-vent - voir photo - pour montrer que le concurrent qui arrivait était un digne représentant de l'UAGM Athlétisme!

Jacques DEMUTH
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