Le Journal Numéro 100
LES RENDEZ-VOUS DU JOURNAL



Le journal de l’athlé :

Bruno, présente-toi aux lecteurs.


Bruno Schmucki :

J’ai 45 ans, j’ai une compagne, je suis sans enfants et j’habite à Gujan.

Je suis accompagnateur en montagne.


Le journal de l’athlé :

Comment se déroule ton enfance ?


B.S :

J’ai grandi à La Teste dans l’ambiance sportive, j’ai pratiqué

lorsque j’étais enfant le foot et le basket. Je suis depuis

tout petit sportif dans l’âme.


Le journal de l’athlé :

Comment l’idée de faire de la marche t’es t-elle venue ?


B.S :

Lorsque j’étais étudiant, je travaillais en tant que

facteur à la Poste d’Arcachon. J’ai appris un jour qu’une

marche des facteurs était organisée, j’y ai donc participé

comme tout le monde. La première fois j’ai du faire un bon

résultat, à peu prés dans les dix, l’effort m’a tout de suite plu.

Je me suis dit qu’il y avait un moyen d’aller plus loin et je voulais

voir ce que je pouvais faire avec une préparation.


Le journal de l’athlé :

Comment es tu arrivé au club de l’UAGM ?


B.S :

Jusqu’en 1979, je fus inscrit au club de l’ASPTT Bordeaux où j’ai eu de bons résultats comme champion Interrégional du 20 km marche sur piste. Ayant quelques problèmes avec mon club, je me suis dirigé vers l’UAGM car je savais qu’il y avait une bonne ambiance. Je suis arrivé au club en même temps que

Raymond BOUDIGUE, j’ai été très bien accueilli. Pour m’intégrer au maximum j’ai décidé d’apporter mon aide, j’ai donc commencé avec mon frère à entraîner les jeunes de l’école d’athlétisme à la marche.


Le journal de l’athlé :

As tu eu de bons résultats chez les jeunes de l’école d’athlé ?


B.S :

Oui, tout de suite certains jeunes sont sortis du lot et ont commencé à battre des records de Gironde et d’Aquitaine dans les catégories benjamins – minimes. J’étais satisfait, plus par les résultats de ces jeunes que par les miens. En février 1981 j’entre dans le monde du travail, je n’ai plus le temps pour m’entraîner, je décide donc de me consacrer à l’entraînement de ces jeunes.


Le journal de l’athlé :

Avec des résultats comme ça tu as du être demandé pour encadrer dans les stages nationaux ?


B.S :

Oui, de juillet 1991 à juin 1995, période durant laquelle j’étais licencié au Stade Bordelais, j’ai encadré certains stages nationaux ce qui m’a permis d’avoir deux athlètes internationaux de plus dans mon groupe.


Le journal de l’athlé :

Tu viens de nous dire que tu étais durant cette période licencié au Stade Bordelais, comment es-tu revenu au club de l’UAGM ?


B.S :

De 1996 à fin 1998, je suis parti travailler à TAIWAN. De retour j’ai ressenti le besoin de revenir à GUJAN, je voulais rendre ce que j’avais vécu.


Le journal de l’athlé :

Quel es ton avis sur l’organisation du club ?


B.S :

Les dirigeants sont très présents et très responsables mais il y a un décalage entre le terrain (les athlètes) et ce qui est débattu en réunion. Les soucis de terrains ne remontent pas suffisamment et ne sont pas prioritaires au niveau du Comité Directeur.



Propos recueillis par Emmanuel Bidon Caubit